"LA VOCATION"


Problème: étant donné ma liberté, comment se fait-il que je n'aie pu parvenir au maximum? comment se fait-il que tout un peuple de cloportes donneurs de leçon se permet de me morigéner?

La cause est entendue. Mais je ne la rabâche pas assez. Vous comprenez - Le Singe Vert n'est pas diffusé. Il doit donc se répéter.

L'édition est un monde définitivement pourri, définitivement fermé comme un tombeau sur sa pourriture. Vous ne devez ni entretenir, ni faire entretenir là-dessus la plus petite, la moindre illusion. Raconter aux jeunes, aux naïfs, aux poètes, qu'il suffit d'envoyer son manuscrit par la poste; que l'excellence du texte suffira; qu'un manuscrit de qualité parviendra toujours à se faire élire, comme l'affirmait un auteur confirmé septuagénaire, désormais de l'autre côté de la barrière -celle des consacrés -j'ai donc répondu à sa question concernant mes livres à moi: "Non, ils ne sont pas édités; ils sont donc mauvais; je dois donc les refaire" - il me crut triste, certes je l'étais, mais en même temps je me foutais de sa gueule -pire encore, aller répandre ces légendes de "qualité littéraire" au sein des établissements scolaires au moyen d'intervenants extérieurs ou par des chapitres dans les livres de lecture -ne peut que relever de l'endoctrinement, de la contre-information la plus révoltante et la plus criminelle, car vous ne savez pas à quel point se monte la passion de la survie, de la gloire littéraire, chez les jeunes gens de 16 à 80 ans.

Il faut être au contraire très ferme avec eux, démolie tous leurs espoirs, non pas avec cet air dédaigneux et "tête en arrière" qu'adoptaient les cinquantenaires à l'égard des jeunes générations il n'y a pas encore si longtemps, mais avec l'air fraternel. Ils vous en croiront plus, et vous en seront infiniment reconnaissants. Dites-leur, doucement s'il vous plaît, sans sourire, ni ricaner -que le Français lit peu ; que le budget des éditions en France équivaut à celui du commerce des casseroles; que le gâteau à partager n'est pas lourd; que les éditeurs et les autres écrivains n'ont aucun, mais alors AUCUN intérêt, les uns pour des considérations financières, les autres afin de rester entre privilégiés, à voir augmenter le nombre de ceux qui partagent ledit gâteau, de fric ou de gloriole; que les grands éditeurs fonctionnent dans un petit cercle, ultra-fermé, ultra-mondain, même sans cravate, ultra-parisien, et se foutent comme de l'an quarante de recevoir ou de ne pas recevoir de manuscrits; qu'ils préfèrent mille fois commander un ouvrage à l'un de leurs sous-fifres, même s'il ne sait pas écrire une ligne -tel ce jeune homme qui en 1986 est venu présenter à "Apostrophes" un livre qui lui avait été demandé sans en avoir encore écrit une ligne -c'était Renaud Camus tiens comme c'est bizarre nous y reviendrons -mille fois, disais-je, plutôt que de prendre en considération votre paraît-il excellent manuscrit, qui d'ailleurs ne l'est pas, fussiez-vous Dante ou Victor Hugo ou vous-même, et l'eût-il été, qu'ils ne s'en sont même pas aperçus, qu'ils l'auront éventuellement refoulé exprès, car n'oubliez pas que chez G., le comité refuse les manuscrits au motif, si si vous ne rêvez pas, vous lisez bien, qu'ils sont trop littéraires.

Vous ne voudriez tout de même pas, vous merdeux, vous aligner avec un Rinaldi, un di Castillo, une Baroche, qui sais-je encore! ...Les moyens éditeurs? Même chose mon vieux, ils se prennent tous pour des grands, et à mesure que vous descendrez vers les plus petits, vous verrez croître et embellir l'argument-massue, l'argument irréfutable, l'argument larmoyant, du manque d'argent!

"Mettez-vous à notre place!" Mais oui! Mais oui! C'est toujours à nous de nous mettre à la place des autres! "Mettez-vous à ma place!" -et ma fille redouble le cours préparatoire à sept ans et demie! "Mettez-vous à ma place!" -et ma femme doit renoncer à une exposition! "Mettez-vous à ma place!" -et je dois signer ma démission! Alors devant le "manque d'argent", qu'est-ce qu'on fait? Eh bien on renifle, on sanglote, on finirait bientôt par tendre une pièce de cent balles!

J'ai même connu une édition, tenez-vous bien -ils sont très forts -qui en est même venue, pour se débarrasser de moi, à m'envoyer un courrier spécial m'annonçant sa fermeture pour faillite! Ah les porcs! Depuis, les éditions Obsidiane se portent très bien, merci. Encore s'agit-il là d'éditions intellectuellement honnêtes, mais certaines autres prétendent qu'il s'agit bel et bien de votre insuffisance stylistique!

C'est vrai, d'ailleurs: à 99%, vous êtes nuls; il faut voir ce qui nous arrive, des gens (je n'ose pas dire des auteurs) qui osent écrire "je m'asseya", et qui osent encore plus l'envoyer. Mais si vous n'êtes pas de ce nombre d'ignares, vous serez tout de même écoeurés de voir les larves et les confitures qu'on vous préfère dans l'édition dite "petite", dite "plus accueillante". Copinage.

Même pas: le fait du prince. J'aimerais qu'il me dise un jour, ce prince: "Je fais ce que je veux, et je t'emmerde", plutôt que: "Tu ne pourrais pas me refaire ce chapitre ? cet ouvrage ?" -et ceci à l'infini, puisqu'il a décidé de ne pas me publier, ou après ma mort (c'est vendeur, ça, coco), mais il faut bien se bercer de l'illusion que l'on possède encore un sens de détection littéraire.. .

Donc, la grande et la moyenne (qui se prend pour une grande) éditions étant rigoureusement fermée, la petite aux mains de dictateurs fauchés, que vous reste-t-il à faire ? Le copinage ? mais ça ne se fait pas comme ça, le copinage, ça ne se décrète pas du jour au lendemain, "Allez, hop! je me décide: je copine !" Le drame voyez-vous avec le copinage, c'est le même qu'avec la culture littéraire.

Aux parents d'élèves qui viennent me demander comment améliorer les notes (rassurez-vous: on va les supprimer) de leur progéniture, qui ne lit pas, pléonasme, je réponds non pas qu'il faut lire, mais qu'il faut avoir lu ! Sans espoir... Donc les "copains", les "relations utiles", eh bien il fallait y avoir pensé avant! Il fallait intriguer, conserver les potes utiles, virer les femmes creuses, balancer les parasites -ah mais! catastrophe! entre vingt et trente ans, qui est l'époque où l'on se fait les amitiés définitives, vous n'y aviez jamais songé.

Vous aviez cru, pauvres cloches! "à l'amitié, l'amour, la joie" ! Pauvres, pauvres abrutis! et vous voilà mariée avec un homme qui vous engueule parce que le repassage n'est pas fait, avec une femme asthmatique et dépressive! Vous amis sont une vieille fille toujours fauchée, un vieux soupirant à moustaches pisseuses qui vous emmerde, et vos cousins ne vous écrivent plus maintenant qu'ils nagent dans la thune!

Vos connaissances ne vous servent donc de rien. Quand aux "influents", vous pensez bien qu'ils se méfient, et à supposer que vous souhaitiez les aborder, ils vous traitent avec distance, exactement comme une femme que vous courtisez poliment et qui sait parfaitement dès le début, pauvres crétins, que vous voulez simplement lui mettre le truc dans le machin (Lisbonne, 5-8-2000, face au Cimetière Est).

Vous feriez d'ailleurs très exactement la même chose: mettez-vous à leur place -une des raisons qui me font dédaigner, je n'ai pas dit mépriser, l'espèce humaine, sans même aller jusqu'au point de Cioran, qui dit: "La disparition de l'espèce humaine est une des choses qui me provoquent un mouvement de joie" -est celle-ci: quel que soit le sanglant défaut que je lui reproche, il se trouve toujours, sans exception, que je pourrais d'abord me l'appliquer à moi-même: il y a de quoi se décourager.

Donc, vous feriez, et je ferais, la même chose: envoyer chier les importuns (= les casse-yeuks) -le drame voyez-vous, c'est qu'il faut avoir, cf. plus haut, connu des huiles avant qu'elles ne deviennent des huiles -après, c'est trop tard -estimez-vous encore heureux quand elles ne vous ont pas largué en route comme poids mort, quel que soit le prétexte. Que faire? Si vous ne faites pas partie d'une mafia de naissance (jadis, les Auvergnats) ou de constitutions (les pédés, je suis désolé, je constate), peut-être pouvez-vous en constituer une par vous-même?

Une maison d'édition que je connais, à large queue, s'est véritablement constituée, puis consolidée par ce moyen: tout le monde se renvoyait systématiquement l'ascenseur, se balançait des compliments à travers les salons avec une lourdeur de contrepoids -"Il faut toujours dire du bien de soi; ça vous revient et on ne sait pas d'où c'est parti" (Marcel Achard) -et ça donnait: "Bonjour, ça va ? -Heureux de te revoir! -Je t'ai lu, c'est super! -Quand est-ce que tu traites avec machin? -Oh ! j'ai une autre proposition de la Goldwyn Meyer" -je ne vais pas vous refaire le sketch de Coluche -gro-tesque.

Pendant ce temps-là, la pauvre Juliet Berto, morte elle aussi depuis, me dédicaçait modestement son livre dans un coin. Notez que cette maison d'édition zoologico-canadienne n'a toujours pas fait son trou avec un best-seller, mais enfin,

"Ma petite entreprise

"Connaît pas la crise" -sauf s'il s'agit de vous, pauvre malheureux, vous voulez donc ruiner le Castor Astral?

Non, voyez-vous, dans toute cette histoire de mafia, ce qui ne va pas du tout, c'est le pognon, c'est le chiffre des ventes qui fait tout plonger. Même pas la gloire, le pognon gagné. C'est tout. -Tu découvres l'Amérique! -Ta gueule. Et puis tout ce manège, c'est épuisant. Et puis c'est ridicule. Indigne.

Bien sûr, rien ne vous interdit d'essayer, si vous avez la tchatche (en français: the chat) -si vous avez la souplesse, si vous savez quand il faut parler ou quand il faut se taire -celui-là est le plus extraordinaire des dons -celui qui en vérité mène à tout -si vous avez reçu 12 briques d'indemnité de licenciement, ou 60 briques d'héritage frais, déduits sans qu'un abruti vous fiche tout le financement en l'air par des tactiques foireuses où il se sucre abondamment -bref, si, si, et si... -eh bien vous êtes mûr pour la réussite, du moins pour la survie, pour peu que la grand-mère ou les Collectivités -tiens donc! les fonctionnaires servent donc à quelque chose? -vous tiennent la tête hors de l'eau juste de quoi ne pas crever de faim, vous pouvez alors parler de haut à tous les fonctionnaires, les autres, tous ces peigne-cul qui touchent-leur-chèque-en-fin-de-mois ET qui n'ont pas pris de risque financiers- parce qu'il n'y a que ça qui compte désormais pour vous -il y a ceux qui prennent des risques financiers et les autres, sans évidemment vous casser la tête à savoir si le fonctionnaire ne ferait pas par hasard un boulot chiant qui lui permet de prendre des vacances méritées, ou si vous n'auriez pas par hasard la meilleure part même si vous trimez comme un âne, parce que vous au moins vous faites le métier que vous avez choisi, vous pataugez certes mais au moins dans votre propre destinée tandis que le fonctionnaire s'emmerde sans même avoir UNE chance sur MILLE d'améliorer quoi que ce soit dans une vie monotone en attendant la retraite et la mort.

VOUS êtes dans l'édition, dans la chanson ou dans le théâtre, vous crevez la dalle mais vous DIRIGEZ votre vie, vous pouvez vous permettre de nous vomir votremorale de self-made-man sur tous ces petits privilégiés de la police ou de l'enseignement -ah ! l'enseignement... OU ALORS, vous pouvez, on ne sait jamais, un jour, par hasard, comme ça, éventuellement, réussir.

Mais alors, comme vous avez des couilles, VOUS (les flics, "par bonheur, n'en avaient pas") -vous auriez de toute façon réussi partout, dans les frites, dans les pull-over, dans l'électricté (non: semi-fonctionnarisés), que sais-je.

Alors ce que je voudrais dire à tous les aspirants écrivains, poètes, et autres, c'est de ne pas s'imaginer que leur timidité, que leur puceauterie, que leurs boutons sur la gueule ou leur chougne à l'émeri -quel dommage qu'il soit si vulgaire, c'est comme Céline, d'un seul coup l'antisémitisme, il y a des mecs insortables -pourront se compenser par quelque réussite spectaculaire que ce soit -"vous m'aviez pris pour un con mais je suis devenu l'Ecrivain-t-et-un du siècle" -mon cul.

Timide vous fûtes, timide vous resterez, loser vous pourrirez, you'll rotten. Mais si vous avez une grande gueule ET du pognon, si -voir plus haut -vous aurez une chance de filer vers les sommets A CONDITION -j'oubliais -de faire partie depuis longtemps d'une mafia ET, ET -j'oubliais! -d'habiter Paris, ET de faire de la politique -sans y croire, ben évidemment mon con -parce que coucher, ça ne rapporte plus -sauf pour les pédés quand ils s'aiment pour de bon.

La mafia, la lèche, ça ne marche que si c'est sincère! et la sincérité, ça ne s'apprend pas, il n'y a pas d'école, pas de Dix Commandements pour ça ! -parce que vous croyiez peut-être qu'il suffit d'observer les Dix Commandements pour être sauvé? Pèc'eud kon, vous voyez pas que Dieu sauve qui il veut? Une seule solution. Restez seul.

Mais alors, seul, pas comme Flaubert (encore qu'il m'ait été proposé comme modèle: reste dans ton coin et écris des chefs d'oeuvre) -qui faisait semblant de mépriser les honneurs et les coups fourrés mais qui savait bien se glisser sournoisement -savez-vous qu'une des causes de son acquittement pour "Madame Bovary" ce fut d'avoir fait valoir qu'il était le fils de M. Achille Flaubert, "chirurgien bourgeois rouennais universellement connu et estimé" ?

Ho mais! on ne me la fait pas à moi- donc, non pas seul comme Flaubert, ce faux cul, mais seul comme vous même, sans argent surtout sans argent, à moins que vous ne SACHIEZ manier l'argent sans perdre votre âme, personnellement je ne peux pas, je m'embrouille déjà dans ma déclaration d'impôts de sale fonctionnaire prof de grec -ouh ! ouh ! -et ragez, trépignez dans votre coin, et surtout n'acceptez pas de conseils, vous entendez, de personne, de personne, de personne.

J'en suis toujours à celui-ci de Jean Cocteau (qui a bien réussi, pourtant! -Oui, mais au milieu des haines. -Donnez-moi les haines, mais donnez-moi la réussite) : "Ce qu'on te reproche, cultive-le, c'est toi." Voilà ce qui m'a toujours fait bouillir, c'est que tous ces grands hommes non seulement profitaient des retombées, du champagne et de la haine de leur gloire mais en plus se permettaient de chipoter, d'éprouver ou d'avoir éprouvé la même chose que le petit éternel débutant éternel trou du cul -qu'il est grossier -ils cumulent, quoi, ils nous prennent tout, même les états d'âme, n'est-ce pas Mister Whitman viré de son boulot pour obscénité mais plus grand poète américain -ce n'était pas difficile -du XIXe siècle?

Mais il aimait les gens Môssieu ! du cocher de fiacre à la High Society! Comment fait-on, putain d'enculé de bordel de merde -on se demande à quoi rime ce langage ordurier- pour aimer les gens ET avoir besoin d'écrire?

Chiper la place des perdants et les représenter en leur disant "Ta gueule! je cause!" -moi ça me dépasse -je n'en ai rien à foutre des gens! Tiens, Genet: "Non, tu n'es pas venu obéir au public, mais t'imposer à lui et l'éblouir" -Genet!

Sorti de prison! au sommet des sommets (en français: au top du top) -et non sans luttes! Mais ils nous fauchent tout! La souffrance, la lutte, la réussite ET la gloire! Merde! Merde! Qu'est-ce qu'il nous reste à nous autres? Une belle mort ? Voilà: il existe une féodalité des gens supérieurs. Soyez un féodal, mais sans ramper -vous, vous tout seul, face au destin, qu'il ose vous pousser du doigt, ce grand con, s'il l'ose. Mais le désespoir! L'imprécation!

Je vais vous raconter une histoire drôle: il n'y a qu'un seul humain, depuis la nuit des temps. La Kabbale appelle cela "Adam Qadmon". Eh bien, tantôt c'est l'un, tantôt c'est l'autre, tantôt c'est toi, tantôt c'est moi -qui veut devenir l'Adam Qadmon, qui veut se gonfler, pousse-toi de là que je m'y mette". Et pour cela, il faut éliminer tous les autres -ils sont loin, les Droits de l'Homme!

Alors peut-être qu'un jour, la prochaine fois, ce sera vous le grand poète, et les autres la crotte, et les morts, ça se remplace, il n'y a qu'un seul individu, comme pour le corail. Et même si vous ne réussissez pas, même si la mort vient vous prendre, trop tôt comme elle le fit pour Musil, vous aurez toujours râlé tout votre soûl, crânement, sans vous laisser aller à la Résignation prônée par les Aûûûûtres (sauf pour eux) -ah on s'en fout bien des conseils d'efficacité...

On me demande: "Pourquoi "le Singe Vert" ? -je t'en foutrais du but moi, je t'en foutrais de l'accessible et de l'expliquable... L'efficacité, c'est bon pour les autres, les couillus, les gros pleins de force. "Vivre? Les esclaves feront cela pour nous !" ("Axël", Villiers-del'Isle-Adam).

Qu'ils aillent tous, les conseilleurs, les pragmatiques, se faire enk. Avec force. Nous les ratés on a notre fierté.

Un jour aussi ils se chieront entre les jambes, les ceusses qui ont réussi par leur Trâvâil et leur Vvvvvvolonté. Ils feront moins les fiers sur leur couche d'asticots. Suivez, apprentis poètes, merdeux écrivaillons, suivez consciencieusement, le plus consciencieusement possible votre destinée, arrosez de bran tout ce qui passe, en hululant votre désespoir de pacotille, qu'ils disent

La chèvre et le boeuf disaient au cochon: "Pourquoi gueuler? tu n'en seras pas moins égorgé." Oui, mais le cochon ne pouvait pas s'en empêcher. C'était un artiste. Mesdames, Messieurs, le cochon est un artiste. C'est quoi, l'Art? "C'est ce qui répond le mieux, dit Malraux, à la question de savoir ce qu'on est venu faire sur terre." C'est la gueulante devant la mort. Et encore!

...I1 s'agit bien de la mort! Mourir en ayant été, soit! mais sans avoir été? et dès qu'on croit avoir été, ô arrivistes sans mérite, avec quelle rage, et quel naïve outrecuidance, le jette-t-on à la face d'autrui! putains d'humains...

-Le "Singe Vert" se vautre dans la facilité...

-Ta gueule.